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Permutations : des résultats toujours décevants

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Le SNUipp-FSU dévoile les statistiques, département par département, des mutations nationales. Si les résultats sont globalement en légère hausse par rapport à l'an passé, 23,95% de satisfaction (21,67% en 2015) et 47,28% en rapprochement de conjoint (39,6% en 2015), beaucoup d'enseignants vont se voir à nouveau contraints à des choix difficiles entre leurs aspirations professionnelles et leurs situations familiales.

Les sections départementales du SNUipp-FSU sont mobilisées afin d'informer précisément les enseignants des écoles qui ont participé aux permutations informatisées dont les résultats sont maintenant connus. Elles proposent notamment toutes les informations utiles concernant les démarches à engager pour la suite. (Contacter le département obtenu, renouveler sa demande lors de la deuxième phase...)

Le tableau statistique

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Le taux de satisfaction des enseignants bénéficiant des 800 points est de 94,97%. Lors de la phase des ineat/exeat, le SNUipp demandera un suivi individualisé des demandes non satisfaites.

Un groupe de travail “bilan” est d'ores et déjà prévu au ministère le mardi 15 mars prochain. Le syndicat y portera à nouveau son exigence de voir cette question traitée au mieux de l'intérêt des enseignants du premier degré, dont nombre d'entre eux vont se voir à nouveau contraints à des choix difficiles entre leurs aspirations professionnelles et leurs situations familiales.

Lire aussi :
-les statistiques de la participation en 2016

Contacter :
-les sections départementales du SNUipp-FSU


Vidéo - Eric DALLY et Arnaud TIERCELIN : Classes de découverte, sortir de la classe pour apprendre autrement

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En partenariat avec la Ligue de l'enseignement.

Eric DALLY est responsable « classes de découverte et séjours éducatifs » de la Ligue de l'enseignement et pour la F.O.L. de Savoie.

Arnaud TIERCELIN est responsable national Éducation de la Ligue de l'enseignement.


Lire aussi :

-les interviews d'Eric Dally et d'Arnaud Tiercelin dans le Fenêtres sur cours spécial Université d'automne

A voir :

- Le numéro spécial de [Fenêtres sur Cours] est paru : il est envoyé dans toutes les écoles. Disponible aussi en ligne.
-La brochure de présentation de toutes les conférences de l'Université d'automne 2015, ainsi que les bibliographies proposées par les intervenants.
-Toutes les vidéos de l'Université d'automne 2015.

Enquête STAGIAIRES : parlez-nous de vos conditions de formation

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L'année dernière, le SNUipp-FSU avait lancé une enquête à destination de tous les stagiaires qui avait permis de mettre en évidence leur surcharge de travail et les difficultés qu'ils rencontraient. Elle a été rendue publique en direction de la presse et a fait l'objet d'un dossier dans « Premières classes ». Le SNUipp-FSU relance cette année cette enquête.

Fort des résultats qu'il rendra public, il s'adressera au ministère d'ici fin juin pour porter ses propositions dont notamment un stage en responsabilité ne dépassant pas un tiers-temps.

Il est important que cette enquête soit remplie le plus largement possible.

Voici le lien de l'enquête : enquête sur la situation des stagiaires

Salaires : 23 000 signatures à Matignon

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Le mardi 22 mars, le SNUipp-FSU était reçu à Matignon pour remettre la lettre adressée au Premier ministre lui demandant une véritable revalorisation de nos salaires, lettre que plus de 23 000 enseignants des écoles ont signé en quatre jours.

Le message est clair : «On ne relâche pas la pression». Le rendez-vous salarial du 17 mars dernier et le dégel du point d'indice n'ont pas réglé le contentieux salarial, dûà notre trop faible rémunération.

Les discussions sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) vont s'ouvrir prochainement dans l'Éducation nationale. Elles doivent aboutir à une réelle amélioration de nos salaires et de nos carrières. A ce titre, il faut régler une bonne fois pour toute la question de l'ISAE qui doit être portée àégalité des 1 200 euros de l'ISOE, d'ici la fin du quinquennat, et garantir l'accès de toutes et tous à la hors-classe.



Voir la lettre pétition

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Le 31 mars, en grève pour le retrait de la loi travail

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Après le succès de la pétition en ligne "Loi Travail : non, merci !" qui a réuni plus d'un million de signatures et la réussite des journées de mobilisation des 9 et 17 mars, la contestation du projet de loi El Khomri s'amplifie et rassemble autour de l'exigence de son retrait.

Sous prétexte que le Code du travail serait trop compliqué et qu'il faudrait le simplifier, le gouvernement attaque les droits des salariés, en voulant introduire dans un texte protecteur des mesures néfastes qui introduiront encore plus de précarité dans le monde du travail.
La jeunesse particulièrement touchée par le chômage ne s'y est pas trompée.

Des précédents

Ce projet de réforme du Code du travail se situe dans la suite logique d'une série de remises en cause du droit des salariés (accord national interprofessionnel de janvier 2013, lois Macron et Rebsamen, rapports Combrexelle et Badinter).
Pour relancer l'emploi et simplifier une réglementation qui serait un frein à l'embauche, le projet de loi prévoit de modifier en profondeur le Code du travail.
Qui peut croire que faciliter les licenciements ou augmenter le temps de travail vont relancer l'emploi et la croissance ?

Des régressions

L'introduction des "nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise" dans le Code du travail entraine un virage sans précédent dans la protection des salariés. C'est le principe du droit protecteur des plus faibles qui est remis en cause par une série de régressions sociales contenues dans le projet de loi.

-Une remise en cause des 35 heures, c'est-à-dire travailler plus sans être payé plus, avec des heures supplémentaires pouvant être minorées et moins rémunérées...

-Des licenciements facilités sur la seule base d'une baisse du chiffre d'affaire ou du montant des commandes pendant quelques mois, ou un transfert d'activités, mais aussi l'arrêt des dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié.

-Un renversement de la hiérarchie des normes au détriment des salariés, par la prévalence de l'accord d'entreprise, même si celui-ci est moins favorable.

-Une remise en cause de la médecine du travail, en portant à 5 ans le rythme des visites périodiques et en les limitant aux seuls postes à risques.

De la réforme du Code du travail à celle de Fonction publique ?

La remise en cause des droits des salariés du privé pourrait très rapidement avoir un impact pour les fonctionnaires, comme le montre le précédent sur les retraites. La durée légale du travail, la médecine du travail ou la hiérarchie des normes sont aussi des questions prégnantes dans la Fonction publique.
Défendre le Code du travail, c'est défendre les droits de tous les salariés, du privé, comme du public.

Une nécessaire mobilisation

Le SNUipp-FSU, avec la CGT, la FSU, FO, Solidaires, l'UNEF, l'UNL et la FIDL, appelle l'ensemble de la profession à se mobiliser massivement le jeudi 31 mars avec les jeunes et les salariés du privé et du public, pour porter d'autres droits pour les salariés.
Nous mettons à votre disposition un modèle de courrier pour informer les parents.

Lire aussi :

-Communiqué commun CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

- Tract SNUipp-FSU

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Vidéo - William ACCAMBRAY : le sport... pourquoi s'en passer ?

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En partenariat avec la Ligue de l'enseignement et la MGEN

William ACCAMBRAY est un joueur de handball français, multi-champion national, européen et international.


Lire aussi :

-l'interview de William ACCAMBRAY dans le Fenêtres sur cours spécial Université d'automne
-le diaporama de la conférence

A voir :

- Le numéro spécial de [Fenêtres sur Cours] est paru : il est envoyé dans toutes les écoles. Disponible aussi en ligne.
-La brochure de présentation de toutes les conférences de l'Université d'automne 2015, ainsi que les bibliographies proposées par les intervenants.
-Toutes les vidéos de l'Université d'automne 2015.

Maternelle : observer pour évaluer

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Eduscol a mis en ligne les documents d'accompagnement permettant aux enseignantes et enseignants des écoles maternelles d'organiser l'évaluation de leurs élèves à partir de la rentrée 2016. Décryptage.

Du nouveau et du concret pour les enseignants de maternelle ! Après les décrets instituant le carnet de suivi des apprentissages et la synthèse des acquis de fin de cycle 1, le ministère met en ligne les documents d'accompagnement nécessaires à la mise en œuvre de ces outils d'évaluation dont le caractère «positif et bienveillant» est réaffirmé. Basé essentiellement sur l'observation des élèves, le carnet de suivi des apprentissages devra accompagner l'élève tout au long du cycle 1. Les textes publiés sur Eduscol expliquent comment passer d'une «observation instrumentée»à ce carnet de suivi : fini le livret de compétences et les tableaux d'items à cocher, foin du “catalogue” de fiches d'évaluation on prône dorénavant «un carnet d'observation au long cours», «un carnet de traces et d'interprétation» et «un carnet de communication avec les parents». Dans un livret de 50 pages, le ministère détaille des observables d'indicateurs de progrès permettant de suivre et mesurer les évolutions des élèves dans les différents domaines d'apprentissage.

Des ressources, pas des modèles

Un autre texte présente de façon complémentaire quelques «points de vigilance» qui, sans vouloir établir de normes, attirent l'attention sur de possibles difficultés dans le développement et les apprentissages des élèves. Enfin le site est illustré d'exemples de carnets de suivi. Comme le SNUipp l'avait demandé, le texte rappelle que ces carnets «proposés dans les ressources visent à illustrer diverses approches possibles. Ils ne sauraient être considérés comme des modèles nationaux mais comme des aides à la réflexion des équipes.» Ainsi, si la tenue du carnet de suivi est obligatoire, son format est laisséà l'appréciation des enseignants.

Un travail en équipe nécessaire

Ce n'est pas le cas de la synthèse des acquis de fin de cycle 1 qui, elle, doit être un document national «pour faciliter la communication de ces éléments pédagogiques» quel que soit le lieu où se situe l'école maternelle. Eduscol met donc en ligne le modèle national de cette synthèse. Reste que pour mettre en place ces outils de suivi dès la rentrée 2016, les enseignants vont avoir besoin de temps. Il est donc nécessaire de mettre dès maintenant à leur disposition celui des APC comme le réclame le SNUipp.

Lire sur Éduscol :
-Suivi et évaluation des apprentissages des élèves à l'école maternelle

APPEL : Pour le respect de la laïcité dans les écoles d'Alsace-Moselle

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Syndicats d'enseignants, associations et personnalités lancent ensemble un appel pour l'application des principes de liberté de conscience, de neutralité et d'égalitéà l'école.

Aujourd'hui encore, en Alsace et en Moselle, l'école publique n'est pas laïque. Dans le cadre du statut scolaire local l'État y organise l'enseignement religieux avec les « cultes reconnus » (catholique, protestants, israélite) dans les locaux et sur le temps scolaire. Il rémunère les intervenants de religion aux frais de tous les contribuables de la République. Cette situation n'est pas conforme à trois principes constitutionnels : la liberté de conscience, la neutralité et l'égalitéà l'école.

Face à cette situation, la FSU, l'UNSA-éducation, la Ligue de l'enseignement, la Ligue des droits de l'homme, la FCPE ainsi que d'autres organisations et personnalités appellent l'État à :

- faire respecter ces trois principes sur l'ensemble du territoire de la République.
- mettre en œuvre, en Alsace et Moselle, dès la rentrée de 2016, les recommandations de l'Observatoire de la laïcité (rendre l'enseignement religieux optionnel en l'organisant pour les seules familles volontaires et organiser cet enseignement optionnel en dehors de l'horaire dédié aux enseignements de l'Éducation nationale.)
- faire respecter à l'école publique en Alsace et Moselle la séparation du domaine des savoirs dispensés par l'Éducation nationale de celui des croyances inhérentes au domaine religieux.

Lire :
- l'appel #egaliteEcoleAlsaceMoselle


L'abécédaire du vivre ensemble : le palmarès du concours 2016

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snuipp.fr dévoile la liste des lauréats du concours « L'abécédaire du vivre ensemble ». Un palmarès difficile àétablir par un jury qui félicite chaleureusement toutes les classes qui se sont engagées dans l'aventure.

665 !

C'est le nombre de classes qui ont participé cette année au concours organisé par le SNUipp-FSU en partenariat avec la Bnf, la Ligue de l'enseignement, la ville de Paris, les éditions Actes Sud junior et le Café pédagogique. Il est vrai que le thème, créer un abécédaire du vivre ensemble, résonnait de façon singulière après les tragiques événements de 2015. L'opportunitéétait là, de travailler cette question essentielle auprès des jeunes citoyennes et citoyens de demain. Les enseignantes et les enseignants, avec leurs classes, l'ont saisie au vol pour vivre de belles aventures collectives, pour affirmer leur attachement à une école où il fait bon...vivre ensemble.

De la difficulté de choisir...

Plusieurs heures ont été nécessaires pour lire, comparer, soupeser ses choix. Des abécédaires pertinents ou émouvants, des mises en valeurs très esthétiques ou malines, des projets pédagogiques et humains fantastiques… il a fallu prendre tout cela en considération et les discussions ont été intenses entre les membres du jury pour choisir qui serait primé. Ce qui est sûr, c'est que toutes et tous, nous repartons une nouvelle fois heureux d'avoir pu donner l'occasion à toutes ces classes de vivre un projet riche et enthousiasmant.

Un abécédaire filmé remporte le premier prix :

C'est une classe de CE1 du Gard qui remporte donc la classe découverte. Vous pouvez visionner ici son recueil :

Vingt-deux classes récompensées

- Télécharger le palmarès

PDF - 370.4 ko

Visionner :

-Un diaporama des recueils primés
-Se balader dans l'exposition...

Lire aussi :

-le reportage du Café pédagogique
-Solidarité laïque rend compte du concours

Et encore une fois...

Loi Travail : mobilisations contre un projet inacceptable

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Depuis maintenant quelques semaines, le projet de loi Travail entraine une large protestation et des mobilisations notamment lors de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 31 mars à laquelle le SNUipp-FSU appelait les enseignants à participer.

Ce projet de loi va profondément modifier le code du travail et il aura des conséquences pour les jeunes qui seront les premières victimes d'une précarisation de l'emploi. Les aménagements annoncés par le gouvernement, suite aux mobilisations ne répondent pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l'accès à l'emploi et sa sécurisation. La création d'emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.

Comme enseignants, comme éducateurs, la loi travail nous concerne. Dire aux nouvelles générations qu'il faut travailler plus longtemps alors qu'elles n'arrivent pas à entrer sur le marché du travail est un non-sens. Au contraire, Il faut donner de vraies perspectives d'avenir à notre jeunesse : une formation qualifiante, un emploi durable, un salaire décent, des services publics de qualité. Alors oui, jeunes, salariés du public et du privé, privés d'emploi, retraités :

Tous ensemble dans la rue pour dire non à la loi Travail et pour acquérir de nouveaux droits sociaux.

Les grandes dates de mobilisations :
-le jeudi 31 mars
-le samedi 9 avril
-le jeudi 28 avril

Vidéo - Martin GERBIER : les arts du cirque, une richesse pédagogique

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En partenariat avec la Ligue de l'enseignement et le soutien de la MGEN.

Martin GERBIER est co-directeur, responsable administratif, technique et pédagogique du centre des arts du cirque Balthazar, psychologue clinicien et administrateur de la fédération française des écoles de cirque et de la fédération européenne des écoles de cirque professionnelles.

Les arts du cirque, une richesse pédagogique


Lire aussi :
-l'interview de Martin Gerbier dans le Fenêtres sur cours spécial Université d'automne

A voir :

- Le numéro spécial de [Fenêtres sur Cours] est paru : il est envoyéà toute la profession. Disponible aussi en ligne.
-La brochure de présentation de toutes les conférences de l'Université d'automne 2014, ainsi que les bibliographies proposées par les intervenants.
-Des ressources en ligne

Vidéo - Cédric Ramadier : créateur de livres pour les tout-petits

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En partenariat avec la Ligue de l'enseignement.

A 25 ans, Cédric RAMADIER, diplômé de la Camberwell School of Arts de Londres, entre dans le monde de l'édition parisienne pour sa maîtrise de la langue de Shakespeare. Heureux hasard ! Quelques années plus tard, il est tour à tour directeur artistique, graphiste, éditeur et aujourd'hui auteur grâce à la mise en images de ses idées et textes par ses "illustres" camarades. Il travaille régulièrement avec l'École des loisirs.

Lire aussi :

-l'interview de Cédric RAMADIER dans le Fenêtres sur cours spécial Université d'automne

A voir :

- Le numéro spécial de [Fenêtres sur Cours] est paru : il est envoyé dans toutes les écoles. Disponible aussi en ligne.
-La brochure de présentation de toutes les conférences de l'Université d'automne 2014, ainsi que les bibliographies proposées par les intervenants.
-Toutes les vidéos de l'Université d'automne 2015

ISAE augmentée ? Pour nous, ce doit être 1 200 euros !

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La ministre laisse entendre une augmentation de l'ISAE : pour le SNUipp-FSU, celle-ci doit atteindre les 1200€ de l'ISOE et être versée à tous les PE avant la fin du quinquennat.

Après 2013 et la création d'une indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves (ISAE) d'un montant de 400 euros, une seconde marche pourrait être gravie à la rentrée 2016, avec son doublement. C'est en tout cas l'hypothèse avancée par le journal Les Echos suite aux déclarations répétées de la ministre qui promet d'augmenter les rémunérations des enseignants du primaire.

Pour autant, à ce jour, rien n'est encore fait comme vient de le confirmer le cabinet de la ministre au SNUipp-FSU. Si le sujet est bien sur la table, Matignon ne l'a toujours pas arbitré.

Il est temps de mettre fin à cette inégalité de traitement une bonne fois pour toute.

Mais là où le bât blesse surtout, c'est que l'égalité avec l'ISOE du second degré n'est toujours pas acquise. Or, pour le SNUipp-FSU, porter l'ISAE à 1 200 euros pour toutes et tous avant la fin du quinquennat reste plus que jamais notre objectif. Ce ne pourra pas être moins et cette question ne peut pas être renvoyée à un éventuel engagement de l'État au delà de 2017. C'est une fois de plus le message que nous venons de faire passer auprès de Matignon et du ministère de l'Éducation nationale dans la lignée des différentes initiatives que nous avons menées avec les personnels sur le sujet :

-une grève le 26 janvier dernier,
- une lettre pétition à la ministre signée par plus de 50 000 collègues
- et une lettre au Premier ministre signée en quatre jours par plus de 23 000 enseignants et enseignants des écoles et portée à Matignon le 22 mars dernier.

Lire aussi :
-Salaires : enfin le dégel mais pas encore le printemps !
- Le SNUipp-FSU vous propose de suivre la négociation au fur et à mesure de son évolution.

Enquête STAGIAIRES : dernière ligne droite pour donner votre avis !

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Contenus de formation, suivi et accompagnement, stages, charge de travail : pour la deuxième année consécutive, le SNUipp-FSU lance une enquête auprès des professeurs des écoles stagiaires pour faire le point sur les conditions de leur formation en ESPE. Fort des résultats qu'il rendra public, le syndicat s'adressera au ministère d'ici fin juin pour porter des propositions d'améliorations concrètes pour la formation et l'entrée dans le métier, dont notamment un stage en responsabilité ne dépassant pas un tiers-temps.

Remplir l'enquête en ligne



Lire aussi :
-les résultats de l'enquête 2014-2015

Loi du travail : la mobilisation continue

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La mobilisation depuis plus d'un mois contre la loi travail a contraint le gouvernement à faire des concessions, à annoncer des mesures en faveur des jeunes. Mais la philosophie du projet demeure. Les agents de la Fonction publique sont aussi concernés : près de 20% sont précaires, les droits des fonctionnaires seront amoindris si ceux de tous les salariés reculent. Le débat à l'Assemblée débute le 3 mai et se poursuivra plusieurs semaines. Dans une déclaration commune, la CGT, la FSU, FO, Solidaires, l'UNEF, l'UNL et la FIDL appellent «à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisation et d'initiatives. » Les syndicats ont pris la parole publiquement le 3 mai pour exiger des parlementaires réunis à l'Assemblée nationale le rejet du projet de loi et faire entendre leurs revendications.

Télécharger :
- le 4 pages de la FSU


Enfin l'ISAE à 1 200 euros dès la rentrée !

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Le SNUipp-FSU se félicite que l'ISAE soit enfin portée à 1 200 euros dès la rentrée 2016. Il demande néanmoins qu'elle soit versée à tous les enseignants des écoles et rappelle que le dossier de la revalorisation reste sur la table.

Communiqué

C'est maintenant officiel. Après une trop longue attente, l'indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves (ISAE) va être augmentée de 800 euros dès la rentrée 2016. C'est ce que demandait le SNUipp-FSU.

Le gouvernement a fait le bon choix en portant l'ISAE à 1200€ annuels, àégalité de l'indemnité du second degré (ISOE), soit l'équivalent de 80€ net par mois dès septembre. Cela constitue une avancée importante vers la reconnaissance de l'engagement professionnel des enseignants du primaire qui s'investissent sans compter pour la réussite de leurs élèves. C'est un geste légitime de reconnaissance : «À qualification égale, rémunération égale ».

Pour obtenir gain de cause, il aura fallu que les personnels, à l'appel du SNUipp-FSU, multiplient les initiatives et les actions : lettre à la ministre signée en novembre 2015 par plus de 51 000 collègues, journée de grève le 26 janvier suivie par plus de 100 000 collègues, lettre au Premier ministre signée en 4 jours par plus de 23 000 enseignants et remise à Matignon le 22 mars.

Le SNUipp-FSU continue, par ailleurs, de demander que cette indemnité soit versée à tous les professeurs des écoles (ULIS collège et lycée, SEGPA-EREA, enseignants référents, conseillers pédagogiques, animateurs TICE, coordonnateurs REP, en totalité pour les PEMF…) et intégrée au traitement indiciaire afin qu'elle soit prise en compte dans le calcul de la pension de retraite.

Pour autant, le déclassement salarial des enseignants des écoles n'est pas réglé et le métier souffre toujours d'un sérieux manque d'attractivité. Le SNUipp-FSU demande donc que la promesse pour 2017 de refonte des grilles de salaires aboutisse à une revalorisation substantielle de rémunération pour tous. Il faut également améliorer les carrières qui restent parmi les plus lentes des enseignants de l'Éducation nationale. À ce titre, le SNUipp-FSU demande que tous les professeurs des écoles puissent partir à la retraite en ayant accédé au dernier échelon de la hors classe.

Plus généralement, pour le SNUipp-FSU, il est également nécessaire de rattraper les pertes de pouvoir d'achat accumulées depuis des années, ce qui nécessite une forte augmentation de la valeur du point d'indice.

Paris, le 03 mai 2016

Lire aussi :

-La nouvelle ISAE, comment ça va marcher ?
-ISAE augmentée ? Pour nous, ce doit être 1 200 euros !

L'ISAE, ce doit être pour toutes et tous !

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Alors que la ministre de l'Éducation nationale écrit à tous les enseignants du premier degré pour les informer que le montant de l'ISAE sera désormais de 1 200 euros, le SNUipp-FSU lui rappelle que nombre d'entre eux ne bénéficient toujours pas de cette indemnité et lui demande de réparer cette injustice. L'ISAE, à 1 200 euros, ce doit être pour toutes et tous !

Si la décision de porter le montant de l'ISAE à 1 200 euros par an constitue une avancée importante et légitime vers la reconnaissance professionnelle des enseignants du primaire, il reste qu'un certain nombre d'entre eux ne bénéficient toujours pas de cette indemnité. C'est le cas notamment des enseignants de SEGPA, d'EREA, d'ERPD, d'ULIS collège et de classes relais ainsi que des conseillers pédagogiques, des enseignants référents, des coordonnateurs CDO, des animateurs TICE, ou encore de ceux qui exercent en milieu pénitentiaire. Dans un courrier adresséà la ministre de l'Éducation nationale, le SNUipp-FSU lui demande «d'harmoniser la situation de tous les professeurs des écoles et instituteurs afin que tous, quelles que soient leurs fonctions, perçoivent l'ISAE à 1 200 euros par an.»

Lire la lettre à la ministre

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Regard des PES sur leur formation : améliorations indispensables et urgentes

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Le SNUipp-FSU rend compte des résultats de son enquête menée pour la deuxième année consécutive auprès des professeurs des écoles stagiaires afin de donner à voir la réalité de leurs conditions de formation et d'entrée dans le métier. Décryptage

Au regard des résultats, la situation dans les ESPE ne s'est pas améliorée depuis l'an dernier. Les difficultés reconnues par tous ne sont donc pas uniquement le fruit d'un démarrage chaotique. Il y a bien un vrai problème structurel et organisationnel de la formation qui nécessite des réorientations. Les professeurs des écoles stagiaires continuent de vivre une entrée dans le métier très difficile, stressante, fatigante et une surcharge de travail qui les empêche d'apprendre sereinement leur métier.

De sérieuses difficultés

Ils déclarent en moyenne travailler 48h35 par semaine, soit 35 mn de plus que l'an passé. Ils sont toujours aussi débordés (75%), stressés (62.5%) et ne sont que 24% à se déclarer épanouis. Mais surtout, 85 % d'entre eux ne se sentent pas préparés à la responsabilité de classe alors qu'ils en ont la charge à mi-temps.
La gestion de l'hétérogénéité des élèves (71%) et de la difficulté scolaire (53.1%) sont considérées comme les deux principales difficultés.

Contenus de formation

À l'ESPE, les contenus de formation sont jugés insatisfaisants concernant l'initiation à la recherche (73%), mais aussi la pratique pédagogique et la gestion de classe (68%), la connaissance de l'élève (70%). Alors qu'un nouveau cycle et de nouveaux programmes pour la maternelle sont entrés en application cette année, des modules de formation n'ont pas été systématiquement mis en place dans les ESPE et les volumes de formation des domaines disciplinaires sont insuffisants pour pouvoir couvrir tous les niveaux d'enseignement.

Les volumes horaires sont très variables d'une ESPE à l'autre (319h à Dijon contre 216h en Martinique en M2) et les contenus très disparates. Le suivi et l'accompagnement des PES restent aussi très insuffisants.

Un cadrage, des moyens humains et matériels

Les stagiaires dressent donc un bilan assez négatif de leur formation et de leur préparation à l'entrée dans le métier. Il ne diffère sensiblement pas de celui qui a été tiré l'année précédente. La charge de travail reste bien trop importante, particulièrement du fait du poids du mi-temps en responsabilité. L'entrée dans le métier pourtant déterminante dans le devenir d'un enseignant est donc largement insatisfaisante.

Pour le SNUipp-FSU, il est nécessaire de mettre en place un cadrage national de la formation. Les ESPE doivent avoir les moyens suffisants tant humains que matériels, pour assurer toutes leurs missions et garantir une formation de qualitéà tous les étudiants et stagiaires. Les formateurs de terrain doivent être pleinement associés à la formation initiale dans les ESPE.

Télécharger les résultats complets de l'enquête

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Stéphane BONNERY : Manuels scolaires et albums de jeunesse, éclairages sur la construction des inégalités scolaires et culturelles

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En partenariat avec la Ligue de l'enseignement.

Membre de l'équipe ESCOL-CIRCEFT, Stéphane BONNERY est professeur des universités en Sciences de l'éducation à l'université Paris 8. Il étudie la construction des inégalités scolaires et culturelles durant l'enfance, entre socialisation familiale et socialisation scolaire. Ses travaux les plus récents portent sur les supports pédagogiques (manuels, fiches photocopiées et albums de littérature de jeunesse notamment), et le rôle qu'ils jouent entre les pratiques de transmission et celles d'appropriation.


Lire aussi :

-l'interview de Stéphane Bonnery dans le Fenêtres sur cours spécial Université d'automne

A voir :

- Le numéro spécial de [Fenêtres sur Cours] est paru : il est envoyé dans toutes les écoles. Disponible aussi en ligne.
-La brochure de présentation de toutes les conférences de l'Université d'automne 2015, ainsi que les bibliographies proposées par les intervenants.
-Toutes les vidéos de l'Université d'automne 2015

PPCR : De nouvelles carrières enseignantes à partir de 2017

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Du nouveau à venir pour les carrières des enseignants. Résultat des principes du protocole PPCR, celles-ci vont être progressivement rénovées jusqu'en 2020. Grilles des salaires revalorisées, nouveau déroulement de carrière, rythme d'avancement modifié, nouvelle évaluation des enseignants : pour le SNUipp-FSU, si tout n'est pas parfait, il y aura tout de même un mieux pour les salaires et les carrières. Décryptage.

Résultat des principes retenus par le protocole PPCR, dans lequel la FSU a beaucoup œuvré pour une amélioration des carrières pour tous, les carrières des enseignants vont être progressivement rénovées entre 2017 et 2020. Dorénavant, l'avancement dans la carrière devrait se faire selon un rythme unique pour tous, mais avec deux moments d'accélération aux 6ème et 8ème échelon pour 30 % des enseignants. Au-delà de la hors classe actuelle qui devrait concerner tous les enseignants, une classe exceptionnelle réservée à certaines fonctions va être créée. Cette refonte de la carrière s'accompagne d'une nouvelle grille de salaires revalorisée et de nouvelles modalités d'évaluation.

Au final, si ces mesures ne permettent pas de rattraper les pertes de pouvoir d'achat des enseignants des écoles, il y aura tout de même un mieux pour les salaires et les carrières. On peut contester l'impasse sur les débuts de carrière quand on sait le peu d'attractivité du métier ou la création de la classe exceptionnelle qui ne concernera qu'une petite minorité de personnels, ce qui n'est pas acceptable. A contrario, la combinaison des différents éléments (nouveaux indices, reclassement, accès la hors classe pour tous) produira une augmentation du traitement pour toutes et tous avec de meilleures perspectives de carrière par rapport à l'existant.

Les grilles des salaires revalorisées

-Intégration de l'ISAE : Un tiers de l'ISAE ( 400 euros brut sur les 1200€) sera intégré au salaire, soit 9 points d'indice ( 4 points en 2017 et 5 en 2018)

-Début de carrière : Seul le premier échelon qui n'est appliqué que 3 mois, est réellement revalorisé. Il passe de 349 à 390 points d'indice (soit une augmentation de 122 € nets mensuels).

Alors que notre métier connaît un problème d'attractivité, le SNUipp-FSU demandait une révalorisation significative des échelons 3,4 et 5 .

-Milieu de carrière : un gain de 23 points d'indice pour les échelons 7 et 9 (soit 53€ nets mensuels), et de 26 points pour le 8ème échelon (soit 64€ nets mensuels)

-Fin de carrière : le dernier échelon de la hors-classe passe de 783 à 821 : soit 110 euros nets mensuels.

Un nouveau déroulement de carrière

Actuellement, la carrière des enseignants se décline en 2 grades : la classe normale et la hors-classe. Un troisième grade, la classe exceptionnelle, va être créé. Elle sera réservée à certaines fonctions.

La hors-classe pour tous :

Aujourd'hui, tous les enseignants n'atteignent pas la hors-classe. Or, le protocole PPCR prévoit que tous les fonctionnaires ayant des carrières complètes connaissent au minimum deux grades. C'est une première avancée. Reste maintenant à garantir que tous les professeurs des écoles pourront accéder à l'échelon terminal revalorisé (821) de la hors-classe.

Le SNUipp-FSU a demandé une « clause de sauvegarde » qui permettrait à tous les enseignants bloqués au 11ème échelon de la classe normale d'être promus automatiquement au bout de 3 ans d'ancienneté.

De nouvelles modalités d'accès à la hors-classe :

Pour permettre à tous les professeurs des écoles de terminer leur carrière en fin de hors-classe, il faut que les possibilités d'accéder à celle-ci augmentent. A partir de 2017, il sera possible d'y accéder à partir de 2 ans d'ancienneté dans le 9ème échelon de la classe normale. Le taux d'accès à cette hors-classe doit progressivement rejoindre celui du second degré (En 2016, il était de 5 % pour les professeurs des écoles contre 7 % pour le second degré. ). Mais le ministère n'envisage un calendrier d'égalité qu'à horizon 2020 ce qui est beaucoup trop tard pour le SNUipp-FSU.

Création d'une classe exceptionnelle :

Le ministère propose de créer un troisième “étage”à la carrière des enseignants. Mais contingentée, cette classe exceptionnelle ne sera accessible qu'à une infime partie des professeurs des écoles hors-classe par :
- une entrée « fonctionnelle » (80%) : à compter du 3ème échelon de la hors classe et après 8 ans d'exercice sur quelques fonctions spécifiques ou dans des conditions difficiles (direction d'école, CPC et éducation prioritaire)
- une entrée « au mérite » (20%) : à compter du dernier échelon, pour la reconnaissance d'une « valeur professionnelle exceptionnelle ». Cela recoupera les mêmes enseignants que l'entrée « fonctionnelle » dans le premier degré.

Le SNUipp-FSU a indiqué son opposition à ce nouveau grade dès que le ministère l'a proposé durant les chantiers métiers en 2013. Il ne représente pas une perspective de fin de carrière pour tous les professeurs des écoles, puisqu'il ne sera réservé qu'à certaines fonctions et certains enseignants. C'est l'introduction d'une fin de carrière à deux niveaux, un outil « managérial » récompensant quelques milliers d'enseignants exerçant des fonctions spécifiques et « choisis » par la hiérarchie.

Un rythme d'avancement rénové

Classe normale : de 24 à 26 ans

Finis les 3 rythmes d'avancement ( grand choix, choix, ancienneté) : une cadence unique calée sur le rythme moyen se met en place, sauf aux échelons 6 et 8 où 30 % des enseignants de chacun des échelons bénéficieront d'une accélération d'une année à chaque fois sur la base de nouvelles modalités d'inspection.
En 2020, la carrière en classe normale d'un professeur des écoles durera donc entre 24 et 26 ans. Auparavant, avec les 3 rythmes, elle pouvait durer en théorie entre 20 ans et 30 ans.

Hors-classe : 8,5 ans en moyenne

La carrière à la hors classe se fait toujours selon un rythme linéaire et dure 8,5 ans en y accédant après le 11e échelon de la classe normale.

Une nouvelle évaluation des enseignants

La rénovation de la carrière qui met fin aux trois rythmes d'avancement bouleverse par conséquent l'évaluation des enseignants. Le ministère propose donc d'ouvrir une discussion avec l'objectif de réviser les modalités d'inspection. Il avance d'ores et déjà quelques principes :
- une évaluation plus formative davantage basée sur le conseil et des rendez-vous de carrière destinés à différencier l'avancement avec notamment les accélérations de 12 mois aux 6ème et 8ème échelon. La note devrait être supprimée.

Rien n'est dit sur les autres modalités pratiques de ces nouvelles dispositions : maintien de l'inspection en classe ? Entretien individuel ? Quel barème transparent pour les accélérations de carrière ? Un groupe de travail doit se mettre en place en juin pour avancer sur le sujet.

Le SNUipp-FSU y portera :
- une évaluation déconnectée de la carrière pour la recentrer vers le conseil, l'accompagnement et le développement de la formation continue.
- un rapport de professionnel à professionnel entre les inspecteurs et les enseignants, basé sur la confiance et l'expertise au service de la réussite des élèves.

Trois groupes de travail à venir :

- les corps à petits effectifs, tels que les instituteurs et les PEGC
- le 3e grade et ses modalités d'accès
- l'évaluation des enseignants

Une mise en place progressive : comment cela marche ?

Le calendrier :

La nouvelle grille des salaires va se mettre en place progressivement entre 2017 et 2020.
- La première étape de revalorisation démarre à partir du 1er janvier 2017. Mais c'est à partir de septembre 2017 que les enseignants seront reclassés dans les nouvelles grilles.
- Des gains indiciaires interviendront encore aux 1er janvier 2018 et 2019.
- Enfin, en 2020, le 7éme échelon de la hors-classe sera créé (indice 821).

Le reclassement au sein de la nouvelle grille :

Dès le 1er septembre 2017, les enseignants seront donc reclassés dans les nouvelles grilles en conservant l'intégralité de l'ancienneté acquise dans l'échelon d'origine.
- Pour la classe normale, le reclassement interviendra le plus souvent à l'échelon équivalent.
- Pour la hors-classe, il se fera à l'échelon comportant un indice égal ou immédiatement supérieur.

Téléchargez les documents du ministère :

-Modernisation et revalorisation des carrières enseignantes
-Axes de la rénovation de l'évaluation professionnelle
-Principes associés à la rénovation des carrières

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